

Respire Action est une association à but non lucratif qui s’engage à compenser les émissions de carbone en plantant des arbres dépolluants et de la végétation en milieu urbain et rural. L’objectif principal de cette association est de repeupler des sites appauvris en faune et flore tout en améliorant la qualité de l’air, de l’eau, du sol et de la vie en général.
L’association Respire Action est consciente de l’impact négatif de l’activité humaine sur l’environnement et cherche à y remédier de manière proactive. Les activités humaines telles que la production d’énergie, la consommation de carburants fossiles, les émissions industrielles et les déplacements ont un impact négatif sur l’environnement. L’augmentation des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère est une conséquence directe de ces activités et contribue au changement climatique.
La compensation des émissions de carbone est une solution efficace pour lutter contre le changement climatique. En plantant des arbres dépolluants et de la végétation, Respire Action contribue à la réduction de la quantité de dioxyde de carbone dans l’atmosphère. Les arbres absorbent le dioxyde de carbone, stockent le carbone dans leur biomasse et libèrent de l’oxygène dans l’atmosphère. En plus de compenser les émissions de carbone, la plantation d’arbres et de végétation a également de nombreux avantages environnementaux, tels que la réduction de la pollution de l’air et la protection des sols contre l’érosion.
En plantant des arbres et de la végétation en milieu urbain et rural, Respire Action contribue également à la restauration de la biodiversité. La perte de biodiversité est un autre problème majeur auquel l’environnement est confronté aujourd’hui. La déforestation, la fragmentation des habitats naturels et l’utilisation intensive des terres agricoles ont conduit à une diminution importante de la biodiversité dans de nombreuses régions du monde. En restaurant la végétation dans des zones appauvries, Respire Action crée des habitats pour la faune et la flore locales.
Enfin, Respire Action permet également d’améliorer la qualité de vie des populations locales. Les arbres et la végétation contribuent à améliorer la qualité de l’air et de l’eau, ce qui a un impact positif sur la santé humaine. En outre, la restauration de la végétation peut également avoir des avantages économiques, tels que la création d’emplois dans l’horticulture et la foresterie.
En conclusion, Respire Action est une association qui a pour objectif de compenser les émissions de carbone en plantant des arbres dépolluants et de la végétation en milieu urbain et rural. L’association contribue ainsi à la restauration de la biodiversité, à la réduction de la pollution de l’air et de l’eau, ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie des populations locales. En tant que tel, Respire Action joue un rôle important dans la lutte contre le changement climatique et la protection de l’environnement.
Planter des arbres pour compenser ses émissions de CO2. L’idée séduit de plus en plus d’entreprises, encouragées en France par le label Bas Carbone.
Les entreprises, meilleures amies des arbres? Alors que la pression s’accroît sur le secteur privé pour décarboner l’activité, les firmes sont de plus en plus nombreuses à se tourner vers la plantation d’arbres pour séquestrer du carbone et compenser ainsi une partie de leurs émissions de gaz à effet de serre. Axa vient ainsi d’annoncer un investissement d’1,5 milliard d’euros en faveur de la forêt, dont 500 millions pour des projets de reforestation. En France, Orange vient également de signer un partenariat avec l’Alliance forêts bois, la plus grande coopérative de forestiers française, pour planter des arbres dans une trentaine de sites un peu partout en France métropolitaine. Des projets rendus possible par le label Bas carbone, créé par le ministère de la Transition écologique en 2019.
Comment mesurer l’impact environnemental de son entreprise et le réduire
Impact environnemental d’une entreprise : de quoi parle-t-on ?
On ne vous apprend rien, l’impact environnemental des entreprises est inévitable. Que ce soit pour produire ou pour distribuer un produit, toute entreprise a des effets environnementaux. Même l’entreprise la plus vertueuse ne peut éviter cette réalité.
Pourtant, aujourd’hui, l’heure est à la réduction de cet impact. La transition écologique est une nécessité pour l’environnement.
Dans cet article, nous vous donnons les clés pour bien comprendre ce qu’est l’impact environnemental entreprise, le calculer et bien sûr, le réduire !
Une définition de l’impact environnemental
La notion d’impact environnemental désigne l’ensemble des modifications apportées sur l’environnement causées par un procédé, un produit ou une entreprise.
Pour le quantifier et l’expliquer plus précisément, on s’appuie sur la mesure de différents indicateurs.
On dit qu’il y a un impact environnemental si l’un de ces indicateurs est mis à mal :
- Pour l’air : s’il y a une contribution à l’effet de serre, une acidification de l’air, un appauvrissement de la couche d’ozone ou encore des émissions de particules fines;
- Pour l’eau : si on remarque une pollution des eaux douces ou marines, si l’eau potable devient impropre à la consommation ou encore si le milieu marin est intoxiqué;
- Pour les ressources des sols ou la santé humaine : les ressources d’énergies fossiles ou ressources de la Terre, c’est-à-dire des ressources non renouvelables disparaissent, si l’activité implique un danger pour l’Homme ou la biodiversité.
💡On parle aussi d’impact écologique ou d’empreinte écologique
L’impact environnemental de l’entreprise, qu’est-ce que c’est ?
Lorsque l’on s’intéresse à l’impact environnemental de l’entreprise, plus précisément, on va donc parler de toutes les modifications apportées sur l’environnement par l’activité d’une structure économique.
En effet, pour produire un service ou un produit, une entreprise a un triple impact sur l’environnement :
- En amont de la sortie du produit, l’activité économique est telle que l’on a besoin d’extraire des ressources naturelles pour créer : l’entreprise a besoin de matières premières, de l’énergie, de l’eau, du sol, etc. Elle va alors potentiellement rejeter des déchets au cours de la fabrication et libérer des substances dangereuses nuisibles (bruits, vibrations, poussières ou gaz). De même, le stockage de produits peut aussi engendrer des fuites ou des problèmes sur l’environnement. En somme, chaque kilo de matière dans un produit fini a forcément eu un impact sur l’environnement.
- Lorsque le produit de l’entreprise est enfin commercialisé, il peut encore avoir des effets tout au long de son cycle de vie. D’abord, quand il est transporté jusqu’à son consommateur final. Puis, l’utilisation du produit peut nécessiter l’utilisation constante d’énergie ou contenir des substances dangereuses ou indésirables pour l’environnement.
- Une fois que le produit est en fin de vie, il peut constituer un nouveau problème pour l’environnement s’il ne peut être recyclé correctement (production déchets).
Comment se lancer dans l’évaluation de son impact environnemental et le réduire ?
L’obligation légale du reporting environnemental
En France, les entreprises sont contraintes par un cadre législatif pour prendre des engagements pour l’environnement par le ministère de la Transition écologique.
🟢 Cela fait suite à plusieurs grandes lois environnementales. On peut citer la loi Grenelle II de 2010 et la loi de la transition énergétique pour une croissance verte du 18 août 2015, suivies par d’autres vagues législatives plus récentes.
1️⃣ Ainsi, différentes structures ont désormais l’obligation de mesurer leur impact environnemental en réalisant un bilan d’émissions de gaz à effet de serre :
- Entreprises de plus de 500 salariés en France métropolitaine ou 250 salariés dans les régions d’Outre-mer
- Personnes morales de droit public de plus de 250 salariés
- Collectivités de plus de 50 000 habitants
Ce bilan doit s’accompagner d’un plan de transition pour réduire les émissions de l’entreprise et il doit être mis à jour tous les 4 ans. Concrètement, ce bilan GES permet d’évaluer la quantité de gaz à effet de serre émise dans l’atmosphère sur une année par les acteurs concernés.
2️⃣ De plus, les entreprises sont maintenant encouragées à la transparence sur l’impact environnemental de leurs produits grâce à l’affichage environnemental. Il s’agit d’indiquer une note (A, B, C, D ou E) à un produit ou service vendu sur le web comme en magasin.
Ce dispositif n’est pas obligatoire mais volontaire et il recoupe différentes catégories de produits : meubles, habillement, téléphone portable, hôtel. Ainsi affiché, cette note permet aux entreprises d’une part d’évaluer leur impact environnemental et d’autre part de communiquer sur leurs performances à partir d’un cadre technique encadré.
Comment mesurer l’impact environnemental des entreprises
Pour mesurer l’impact environnemental de sa structure, les dirigeants d’entreprises ont plusieurs outils à leur disposition :
- Le premier consiste à se lancer dans une étude d’impact environnemental. Elle s’attache à mesurer et analyser les effets sur l’environnement induits par l’activité de l’entreprise sur son site de production par exemple ou encore d’un produit.
Pour ce faire, la norme ISO 14031 propose une méthode de suivi de la performance environnementale. Elle utilise des indicateurs clés pour mesurer la performance environnementale (PE) de la structure. De même, les normes ISO 14064 et 14069 fournissent des outils pour développer des programmes axés sur la réduction des émissions de GES.
- Un autre outil à disposition des entreprises est le calcul de son bilan carbone. Il s’agit d’un outil de diagnostic qui estime les émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre que génèrent une entreprise. On peut lire aussi le terme Bilan GES réglementaire.
Pour ce faire, les entreprises peuvent notamment utiliser des logiciels qui proposent une méthode de calcul simple et automatisée. C’est le cas de Carbo qui prend en compte toutes les activités liées à l’activité d’une entreprise en s’appuyant sur le GHG Protocol et la norme ISO 14064.

Vous aussi, mesurer l’impact environnemental de votre entreprise avec Carbo !
Réduire l’impact environnemental entreprise : choisir une méthodologie qui fonctionne
La stratégie des 4 R pour économiser les ressources
Lorsqu’une entreprise a fait un pas vers le calcul de son impact environnemental, elle peut ensuite chercher à le réduire.
À ce titre, la responsabilité environnementale est l’un des piliers de la Responsabilité Sociétale des Entreprises.
Les sociétés ont la possibilité de mettre en place un système de management environnemental qui s’appuie sur la norme ISO 14001. On parle aussi d’une démarche développement durable. Cela désigne les méthodes de gestion qui visent à prendre en compte l’impact environnemental dans chacune de ses actions et à les réduire avec des objectifs bien précis.
De plus, chaque structure peut dès à présent s’inspirer des fondements de l’économie circulaire dans sa gestion de l’utilisation des ressources non renouvelables.
Il est capital de ne plus voir les ressources non renouvelables comme un bien inépuisable car elles s’amenuisent : l’eau et les énergies fossiles en tête, pour ne citer qu’elles.
La “stratégie des 4 R” incite à une utilisation rationnelle des ressources :
- Réduire la consommation des ressources utilisées pour produire
- Remplacer les ressources non renouvelables par des ressources plus vertueuses
- Réutiliser les matières premières ou les ressources doit devenir un principe de base et il faut éviter la consommation de nouvelles ressources
- Recycler les déchets produits ou utiliser des matériaux recyclés
Le bilan carbone comme guide des actions à réaliser pour limiter son impact
Évidemment, il reste compliqué pour les entreprises qui produisent des services ou des objets manufacturés d’éviter toute dégradation de l’environnement.
Il est donc important de structurer sa démarche de réduction d’impact environnemental au travers une méthode et une gestion environnementale précise.
Carbo, en tant qu’outil de calcul bilan carbone, permet aux entreprises d’évaluer les postes les plus émetteurs de CO2 de l’entreprise.
En plus de l’outil de calcul et restitution du bilan, un plan d’actions personnalisé est ensuite délivré pour atteindre vos objectifs.
Concentrez alors votre énergie sur le plan de réduction de votre impact avec des actions qui marchent vraiment.
Des exemples d’actions concrètes devraient vous aider à vous lancer ! 😉⬇️
Réduire l’impact environnemental de son entreprise : exemples d’actions
✅ Construire une chaîne d’approvisionnement verte
Après avoir mesuré son impact puis avoir mis en place une méthodologie pour le réduire, une entreprise peut commencer par revoir son approvisionnement.
Cela peut passer par un changement dans l’origine de ses matières premières : préférer des matériaux non polluants, biodégradables, recyclables ou fabriqués localement.
🌬 Miser sur les énergies renouvelables
Pour avoir un impact moindre sur l’environnement, les entreprises peuvent privilégier l’utilisation d’une électricité verte.
Souscrire à un contrat d’électricité avec un fournisseur qui assure une énergie 100% renouvelable, c’est : rejeter moins de CO2 : 1 kWh d’électricité produite avec du charbon émet 1050 grammes de CO2 contre 7 grammes avec une éolienne. (Données recueillies sur le site de l’Ademe).
C’est le moment de miser sur l’efficacité énergétique : maîtriser sa consommation est essentiel.
🚕 Penser le développement d’un transport plus minimaliste
Le transport est un pôle important et lourd dans les bilans carbone des entreprises. On estime que le transport représente 17% des émissions de CO2 d’une société.
Il est possible de changer cela. Voici quelques pistes pour réduire cette part :
- Optimiser les itinéraires de transports des marchandises
- Favoriser le télétravail pour les travailleurs qui le peuvent
- Inciter les salariés à changer leur comportement : prise en charge des trajets en transports en commun, prime vélo, flotte d’automobiles électriques en partage ou adaptation des horaires pour faciliter le covoiturage
💻 Opter pour la sobriété numérique
Avec la digitalisation des entreprises, le numérique prend une part de plus en plus importante dans les émissions de GES d’une entreprise.
Notez que 47% des émissions de gaz à effet de serre du secteur numérique s’expliquent avant tout par la fabrication des ordinateurs, smartphones et autres terminaux.
En entreprise donc, on peut commencer par ne pas changer les téléphones portables ou ordinateurs des collaborateurs tous les ans. En somme : on mise sur la sobriété !
Au niveau de l’usage du web en tant que tel, quelques habitudes peuvent permettre de réduire son impact. Par exemple : limiter l’usage de la webcam qui est plus gourmande en données qu’une simple visio avec le son.
De même, le soir, tous les postes de travail doivent être éteints. Selon l’Ademe, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, les équipements informatiques représentent plus de 21% de la consommation électrique d’une entreprise, dont 75% en période d’inactivité !
Combien d’arbres devrait-on planter pour compenser nos émissions de CO2 ? Est-ce vraiment possible de compenser notre pollution en plantant des arbres ?
Le réchauffement climatique est un problème urgent. Ça, tout le monde le sait. Pourtant, il n’est pas toujours simple de savoir comment réduire nos émissions de CO2 pour lutter contre ce réchauffement qui nous menace. De nombreuses solutions sont proposées : moins prendre la voiture, manger moins de viande, passer aux énergies renouvelables… Et parmi les solutions souvent évoquées il y a la reforestation. L’idée ? Planter des arbres (qui stockent du carbone) pour compenser nos émissions de CO2. Ainsi par exemple, il y a quelques mois, l’Inde avait lancé une grande opération de reforestation et avait planté 66 millions d’arbres dans tout le pays.
Mais au fait, est-ce que tout ça est vraiment utile ? Est-ce que ça a vraiment un impact ? Pourrait-on par exemple décider chacun de planter des arbres pour compenser nos émissions ? Et combien d’arbres devrait-on alors planter pour compenser nos émissions de CO2 ? Faisons le calcul.
Combien de carbone est stocké dans un arbre ?
C’est vrai, les arbres (et les végétaux en général) stockent du CO2. En effet, ils ont besoin de carbone pour grandir, et ils le prennent dans l’atmosphère en absorbant du CO2. Mais le CO2 stocké dans un arbre dépend de nombreux facteurs : l’espèce de l’arbre, son âge, sa taille, notamment. Toutefois, il existe des méthodes de calcul pour connaître approximativement le CO2 stocké dans un arbre donné. Pour cela, il faut connaître la masse « sèche » de l’arbre (c’est-à-dire la masse de bois moins la masse d’eau contenue dans le bois, soit environ 35%), sachant que 20% de cette masse est constituée par les racines. Ensuite, on sait que grosso modo, 50% de la masse sèche d’un arbre est constituée de carbone. Enfin, sachant que l’arbre doit absorber 3.67 g de CO2 pour produire 1 g de carbone, on peut obtenir relativement facilement un ordre de grandeur du CO2 absorbé par un arbre.
Ainsi, par exemple, un eucalyptus de 12-15 ans (8 mètre de haut, 40 cm de diamètre) pèse environ 700 kg (soit 840 kg en comptant les racines). 65% de cette masse est sèche, soit environ 550 kg. La moitié est constituée de carbone soit 225 kg. Pour obtenir cette masse, l’arbre a du stocké tout au long de sa vie environ 800 kg de CO2. Cela veut dire que chaque année de sa vie il aura stocké environ 50-60 kg de CO2.
Bien sûr, ce calcul est approximatif et ne vaut pas pour tous les arbres de la même façon. Ainsi, plus un arbre est ancien, plus il stocke de CO2, plus il grandit rapidement, plus il stocke de CO2 rapidement. En moyenne, la plupart des estimations considèrent qu’un arbre nouvellement planté stocke entre 10 et 50 kg de CO2 par an (avec une moyenne de 20-30 kg par an pour la plupart des arbres communs).
Combien faudrait-il planter d’arbres pour compenser notre empreinte carbone ?
Sachant cela, il est facile d’estimer le nombre d’arbres que nous devrions planter pour compenser la pollution que nous générons. Les estimations les plus récentes considèrent que chaque année un français émet entre 10.6 et 12.8 tonnes de CO2. Si l’on considère qu’un arbre stocke 35 kg de CO2 par an (ce qui est une fourchette plutôt élevée), alors pour compenser la pollution annuelle d’un seul français, il faudrait planter près de 360 arbres. Autrement dit, chaque jour, un français émet environ autant de CO2 que ce qu’un arbre stocke en un an.
Si l’on voulait compenser l’empreinte carbone de tous les français, il faudrait donc planter plus de 24 milliards d’arbres. Difficile d’évaluer ce que cela représente… Pour donner un chiffre plus parlant, cela représente environ 0.3 hectares (3000 m2) de forêt dense (aussi dense que la forêt des Landes) à planter par personne. Pour toute la France, il faudrait planter 24 millions d’hectares (240 milliards de m2) d’arbres. Encore du mal à visualiser ? Cela équivaudrait à recouvrir 38% de la surface de la France avec des arbres, soit l’équivalent d’un bon tiers Ouest du pays, comprenant la Nouvelle Aquitaine, la région Pays de Loire, la Bretagne, la Normandie et l’Île de France. Oui, c’est beaucoup.
Or aujourd’hui, la France est recouverte d’environ 28% de forêts. C’est déjà beaucoup (plus que beaucoup de pays) mais encore très insuffisant pour compenser toute la pollution que nous générons. Pour être neutre en carbone il faudrait augmenter notre surface forestière d’environ 35% ce qui est gigantesque. Et encore, cette approximation ne prend pas en compte bon nombre de facteurs comme la pollution générée par de tels travaux de plantation, le problème de compétition dans l’usage des terres, ou l’impact sur la biodiversité d’un plantage massif d’arbres sur de grandes surfaces.
La solution : prévenir plutôt que guérir ?
Ce que ces chiffres montrent, c’est qu’il est bien plus complexe que l’on ne le croit de lutter contre le réchauffement climatique. Même en recouvrant entièrement les 9 millions de km2 du Sahara avec plus de 1000 arbres à l’hectare, on parviendrait à peine à compenser les 30 milliards de tonnes de CO2 que nous émettons en trop chaque année.
Alors si la plantation d’arbres et le reboisement peuvent indéniablement faire partie des solutions de lutte contre le changement climatique, jamais de telles actions ne sauraient suffire à régler le problème. Ces solutions s’inscrivent dans une logique de compensation, de réparation là où il faudrait probablement s’inscrire dans une logique de prévention. Plutôt que de chercher à compenser les dégâts que nous causons, ne ferions-nous pas mieux de travailler à réduire ces dégâts ?